photos Dorothée Orjol |
La porte médiévale appelée " les Trois Tours " se situe sur le tracé de l’ancienne voie romaine reliant Arlon à Trèves. Selon l’époque, elle prend le nom de Reuberspforte, porte du Dünnebusch ou Altpforte.
Cette porte est composée de deux tours rondes du XIV e siècle et d’un logis central de forme carré du XII e siècle. La partie la plus ancienne faisait partie de la première enceinte médiévale en pierre. Durant des siècles et jusqu’en 1810, la Porte des Trois Tours servait de porte d’entrée à la ville haute et de prison.
Les comptes de la ville stipulent que les cachots étaient situés dans des pièces souterraines. Il est question d’ailleurs de cordes pour faire descendre et remonter les détenus.
A la suite du traité de Londres, la porte des trois tours fut rendue inoffensive. En 1870, le fossé et le pont dormant en pierre construit devant la porte en 1737 furent détruits par ensevelissement.
L’entrée de la porte médiévale est précédée par le petit bastion du Gouvernement. Il se rattache à droite à la porte intérieure du Pfaffenthal et à gauche à la porte des Trois Tours. Construit en 1606, ce petit bastion était censé surveiller les abords de la porte. Il s’opposait au grand bastion du gouvernement construit en 1565 par les Espagnols entre le Berlaimont et le palais de justice. Le petit bastion, de forme irrégulière, entoure la cour du palais de justice, autrefois siège du gouverneur. Il a été transformé en terrasse de jardin du palais en 1828.