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| Circuit 3B |
Gérouville |
fut fondé en 1258 au lieu-dit "Girolsart" ou "Girousart" par le Comte Arnould V de Chiny et l'Abbé Henri de Bouillon, et rattaché à l'Abbaye d'Orval en 1278. Cette "ville nouvelle" a été bâtie sur un plan en damier. Maisons et fermes des XVIIIe et XIXe s. On verra dans l'église Saint-André des vestiges du sanctuaire initial consacré en 1259 ; l'édifice a été agrandi en 1634 puis en 1758. Le presbytère, rebâti en 1782 par le curé Jeanjean avec l'aide d'Orval, est de style classique; ses nombreuses dépendances (étable, grange aux dîmes, remise à voitures et fournil) témoignent de la richesse de la Grande Abbaye d'Orval. La place du Tilleul, actuellement de forme rectangulaire et plantée de grands tilleuls, occupe l'emplacement du marché créé en 1273. On a du "Sommet du Crochet" ou de la Ferme des Linettes une belle vue sur le village. |
Entre Gérouville et Valansart |
Les forges de la Soye sont les derniers témoins de l'importante activité métallurgique (forges, platinerie et fenderie) dont, au XVIIe s., cette étroite vallée était le siège. |
Valansart |
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Jamoigne |
Sur une hauteur légèrement à l'écart du centre du village, l'église Saint-Pierre occupe une situation stratégique qui la signale au loin. Elle surplombe ainsi la Semois près de son point de confluence avec la Vierre. Rebâtie en 1724, elle compte parmi les plus anciennes propriétés du monastère d'Orval auquel elle fut incorporée en 1267. Remarquer la tour romane, la flèche principale avec son bulbe courtaud, et les vieilles croix et pierres tombales adossées au mur de l'église. En face de l'église, en contre-bas, la belle ferme-cour n° 19 a pour nom "la Baronnie". Le château accueille aujourd'hui la maison communale. |
Les Bulles |
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Termes |
Dans ce village-rue, la ferme n° 32 est bien restaurée. Prendre la rue de Rossignol en face de l'église Sainte-Anne de 1824 pour jouir d'une belle vue sur les jardins au bord d'une dérivation de la Semois et sur un ancien moulin. |
Rossignol |
Monuments commémoratifs de la première guerre mondiale. |
Orsainfaing |
Les murs en moellons de grès de l'église Sainte-Hélène (1845) contrastent avec les crépis pastels des fermes. Quelques belles fermes crépies et de beaux usoirs enjolivent ce village-rue. A son extrémité, un lavoir du XIXe s. à toit à croupes est aujourd'hui dépendance agricole. |
Harinsart |
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Villers-sur-Semois |
Dans la rue principale, des maisons, un lavoir et un abreuvoir en pierre du XIXe s. sont à signaler, ainsi que l'église Saint-Martin et un logis du XVIIIe s. avec ses arbres fruitiers en espalier et son perron de 7 marches. Au n° 37, le château-ferme, construit au XVIIIe s. est occupé par deux exploitations agricoles. Le corps de logis date de 1712, et la façade principale d'inspiration classique est flanquée de deux tours carrées surmontées d'un pavillon à brisis. La façade extérieure aveugle, avec tourelle polygonale, abrite une chapelle privée ; un fronton triangulaire orne le porche d'entrée. |
Sainte-Marie |
Château-ferme un peu à l'écart du village. De beaux usoirs larges s'avancent devant les fermes du village. Suivre la direction de Fratin et traverser la Chaussée Romaine (route d'Etalle). Un lavoir se trouve sur la droite à la sortie du village. |
Fratin |
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De Fratin à Buzenol |
Prendre la direction de Meix-devant-Virton, puis au carrefour de Croix-Rouge (promenade au Trou des Fées), la direction de Buzenol. Avant d'arriver au village de Buzenol, on remarquera plusieurs témoins de l'industrie métallurgique qui se développa au XVIe s. dans les vallées du Gros Ruisseau et du Ruisseau de la Neuve Forge, comme le Fourneau Marchand (1622). A Huombois, un musée du potier gallo-romain du 1er s. peut être visité. Sur le site archéologique de MONTAUBAN, fortifié et occupé depuis l'âge de fer jusqu'au moyen âge, un rempart du début du IVe s. comptait parmi d'autres blocs de réemploi plusieurs dizaines de blocs sculptés, dont la célèbre représentation de la Moissonneuse. Une ancienne borne milliaire du 1er s. se trouve également dans le donjon médiéval. Ce site fut notamment le refuge des Quatre Fils Aymon poursuivis par l'armée de Charlemagne. Le Parc Archéologique et la Musée-Vitrine des Sculptures Romaines sont accessibles au public toute l'année. On relèvera encore les ruines des Fourneaux de Montauban (1507), et la Maison-Forte du Régisseur (n° 4), édifiée en 1662 par Charles Jacquesse et transformée pendant la révolution, avec son corps de logis, ses vastes dépendances et une chapelle. |
Buzenol |
est implanté dans une clairière au nord de la forêt gaumaise; on y remarque quelques fermes intéressantes: la petite ferme coquette n° 56 de 1801 ; la petite exploitation agricole parfaitement conservée n° 27 ; la ferme n° 30 autrefois château de Buzenol ; la ferme n° 5 de 1842 dont l'imposant bâtiment de 34 m de long comptait autrefois deux habitations juxtaposées; la ferme cossue de 22 m de long n° 70 de 1871. L'église Saint-Quirin, ancienne petite chapelle agrandie en 1843, est construite dans le même gabarit et avec les mêmes matériaux que les fermes du village. Le lavoir situé dans le bas du village est composé de deux pièces voûtées contenant les bassins et surmontées d'une remise. |
Chantemelle |
Village à la croisée des chemins, situé dans la large plaine alluviale et marécageuse de la Semois, Chantemelle se caractérise par des usoirs très profonds, que bordent d'anciennes fermes allongées des XVIIIe et XIXe s. et des maisons de manouvriers. Eglise Saint-Michel de 1842, avec haut portail mouluré, ample fronton triangulaire et clocher carré. Un très beau calvaire du XVIIIe s. se dresse près du cimetière. |