Conservation et consolidation

Conservation du patrimoine féodal

Pour la plus grande partie des châteaux au Luxembourg, la conservation se limite à la consolidation des ruines existantes. Depuis les années 80, l'Institut national pour le patrimoine architectural  - INPA (anc. Service des sites et monuments nationaux) surveille l'état de conservation de ces sites et intervient, si besoin en est, par des mesures de consolidation prudentes, afin de préserver la substance bâtie encore en place.

A cette fin, des levés topographiques, des plans de situation et des plans photogrammétriques des différents sites ont été établis au cours des dernières années.
A l'avenir, des analyses sur la substance historique et des fouilles archéologiques devront être effectuées pour élargir encore davantage les connaissances sur l'histoire et l'évolution architecturale du patrimoine féodal au Luxembourg.

En ce qui concerne les quelques châteaux forts résidentiels aux mains de particuliers, l'Etat participe à la conservation de la substance bâtie par l'allocation de subsides et aides aux propriétaires respectifs.

Restauration et reconstruction de châteaux forts

Depuis la fin des années 70, la protection des châteaux forts a pris de l'ampleur et les travaux de sauvegarde et de restauration se sont multipliés.

 

Evidemment, le but n'est pas de reconstruire un maximum de sites féodaux, mais il s'agit au contraire de conserver les vestiges du passé dans les meilleures conditions en tenant compte des spécificités (état des ruines, dégradations futures, etc.) de chaque site.

 

 

Ainsi, on se prononce pour une restauration partielle voire complète lorsque celle-ci est nécessaire et justifiée alors qu'on se contente d'une consolidation des vestiges lorsque cela est suffisant et plus judicieux.

 

 

Cette approche différenciée a fait qu'au Luxembourg seulement six sites ont connu des restaurations avec reconstruction complète (Bourglinster, Clervaux, Hollenfels et Vianden) ou partielle (Bourscheid et Larochette) alors que tous les autres sites, au nombre de dix-huit, n'ont subi que des travaux de conservation et de consolidation.

 

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