Un passé seigneurial sans lustre (14e s. - 18e s.)
Les premières mentions du domaine ne permettent pas d'affirmer que la seigneurie de Colpach jouait un rôle important au Moyen-Age. Dépourvu d'une position défensive naturelle, le site du château actuel, qualifié de "masure" au début du 14e s., était tout au plus fortifié grâce à des douves, alimentées par le Colpach.
D'après le dénombrement de 1682, il s'agissait d'une "maison avec les fosses allentour". Ce même dénombrement, ainsi que la déclaration de fortune de 1766 donnent une image précise de la condition modeste de la famille habitant le château et de leurs ressources.
Une "maison de campagne" aristocratique (19e s.)
A partir du début du 19e s. les terres de Colpach faisaient partie des propriétés des barons des Marches de Guirsch. A ce titre Colpach n'était plus qu'une annexe d'une propriété plus importante.Durant cette époque, Colpach ne fut occupé que de temps en temps par les propriétaires et les hôtes illustres. A partir de 1900, le château était pour ainsi dire abandonné.
|
Château de Colpach, Octave Van Rysselberghe, 1926 |
Un château d'industriel (1917-1947)
Emile Mayrisch avait sans doute choisi le château de Colpach à cause du caractère rural du site et du patrimoine important de "vieux arbres", auxquels il vouait une admiration particulière. Le "patron" de Colpach avait créé, suite à des remaniements, un ensemble "classique" et agréable dans un cadre champêtre.
Une fondation thérapeutique et sociale (2ème moitié du 20e s.)
Lors de la reprise du domaine de Colpach par la Fondation de la Croix-Rouge Luxembourgeoise (testament de Madame Aline Mayrisch) la conversion du château en maison de repos et l'aménagement des communs du château en aile de logement (1954) causaient des frais importants, couverts en partie par la vente de terrains.