Monument classé
Nef centrale | Eglise St-Michel |
La majeure partie de l’édifice actuel de style gothique tardif date de 1519. Les Dominicains qui desservent la paroisse à partir du 17e siècle font ajouter deux travées pour relier l’église à leur couvent.
Le portail aux armoiries des rois de France renvoie aux travaux de restauration effectués suite aux bombardements français de 1683/84. Au 19e siècle, le réfectoire de l’ancien couvent est transformé en nef latérale.
Le portail |
L’intérieur constitue un musée d’art sacré en raison de la richesse et de la qualité de son mobilier rassemblé ici après la Révolution. De l’ameublement d’origine ne reste que le retable de Notre-Dame du Rosaire (1717) avec sa profonde niche en perspective et la Vierge de Pitié offerte en 1690. Le tableau représentant la Vierge du Rosaire date de 1672.
Le tableau de l'assomption | Autel de la vierge |
Le maître-autel, œuvre de Barthélémy Namur (1729-1779) provient de la Trinité. Le tableau de l’Assomption a été peint an 1642 par le Frère Jacques Nicolaï pour l’église des Jésuites.
L’orgue du 17e siècle (monument classé) se trouvait à l’église des Cordeliers (démolie).
Les vitraux remontent aux années 1960 et sont l’œuvre des artistes M. Hoffmann, F. Kinnen et G. Zanter.
Bibliographie :
- Langini A., Les églises du Grand-Duché de Luxembourg, témoins de l’histoire et de la spiritualité, Luxembourg 1993