Partie authentique / reconstruite

Authenticité

En principe le gabarit historique extérieur est resté inchangé resp. les parties demantelées, donc surtout la partie centrale et la pointe de la flèche ont été reconstruites en respectant les dimensions extérieures du bâtiment de 1870. Le bâtiment peut donc être considéré comme entité formée d’une partie authentique et d’une partie reconstruite .

Le musée de la forteresse
Le Fort Thüngen qui abrite le musée
photo Konrad Scheel

La partie authentique est formée des deux tourelles avec la gorge centrale et les 3 glands ainsi que la première casemate voûtée, la galerie centrale souterraine et les murs périphériques de la flèche jusqu’à une certaine hauteur.

La construction, les matériaux

En exécutant des travaux d'extraction de rocher au fond des deux tourelles, des espaces supplémentaires fournissant entre autres la mise à jour de fours à mines d’une haute qualité archéologique, ont pu être créés.

Des excavations supplémentaires au sous-sol longeant le flanc gauche (façade nord) ont été exécutées, afin d’y installer les locaux techniques et utilitaires. Ainsi est-il possible de disposer pratiquement de la totalité des surfaces au rez-de-chaussée et au 1er étage à des fins muséologiques.

Les murs périphériques de la partie reconstruite furent déjà partiellement reconstruits par la DAC (division anti-crise) au début des années 80 jusqu’à mi-hauteur du rez-de-chaussée. Ils ont été rehaussés jusqu'au niveau de la dalle sur rez-de-chaussée en maçonnerie de moellons, revêtus d'enduits à la chaux, mais sont séparés de ceux-ci par un joint creux de 5 x 3 cm appelé "joint historique", afin de se distinguer des maçonneries authentiques. Les murs périphériques du 1er étage ont la même maçonnerie de parement extérieur, mais ils sont moins épais afin de gagner en surface intérieure.


Techniques de mise en valeur Techniques de mise en valeur Techniques de mise en valeur
Techniques de mise en valeur

A l'intérieur, le 1er étage a été englobé d’une " coque " en béton armé :

Afin de gagner un maximum de volume, un étage a pu être récupéré entre les voûtes du rez-de-chaussée et les dessus du réduit. Cet étage remplace la couche de terre originale qui recouvrait le réduit pour le rendre à l'épreuve de la bombe. La coque en béton armé forme le plafond de cet étage et reprend exactement le gabarit original. Cette partie du musée aura une atmosphère architecturale contemporaine qui contraste fortement avec les casemates plutôt sobres du rez-de-chaussée.

Les voûtes 2, 3, 4 et 5, reconstruites par la DAC en béton armé, sont également revêtus d’enduit à la chaux.

Les vestiges intérieurs dans la pointe de la flèche ne sont pas reconstruits, mais uniquement restaurés, à l’exception de la casemate de pointe située sous un petit amphithéâtre. Celui-ci est installé au 1er étage en reliant les deux cages d’escaliers gauche (nord) et droit (sud). En plein centre de cet espace, est intégré dans le sol, et couvert d'un vitrage, le plan-relief de Boitard de quelques 5 x 5 m de dimensions, représentant la Ville à l’époque de la Forteresse.

La toiture est formée d’un profil haut périphérique en béton armé revêtu d’une toiture végétalisée, ainsi que d’une dalle centrale portée par un système de colonnes, également en béton armé. Ces deux éléments forment la coque du 1er étage et sont reliées par une bande de fenêtres verticales périphérique afin d’éclairer le 1er étage, surface principale d’exposition du Musée de la Forteresse.

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