Vue d'ensemble |
Il se situe entre l'ancienne gare et le Lycée Classique de Diekirch, à l'entrée des terrains de la brasserie.
La technique de construction, faisant appel à des matériaux nouveaux de l'époque (béton, métal), relève du métier de l"'artiste-rocailleur", un savoir-faire qui a pratiquement disparu aujourd'hui, voir les liens ci-dessous concernant ce sujet.
Arbre incrusté |
Le genre des rocailles artificielles n'a fait son irruption à Luxembourg qu'à partir de la seconde moitié du 19e siècle. Les grands aménagements paysagers de Luxembourg-ville et ceux de Mondorf, créés par Edouard André, en font usage.
Les célèbres rochers et grottes artificiels du parc des Buttes-Chaumont à Paris (Alphand et André, architectes) ont été le prototype de telles constructions en ciment armé.
A Luxembourg, des exemples de rocaille naturelle furent créés pour les promenades touristiques au 19e siècle (ex. pont du, Schiessentümpel dans la Petite-Suisse luxembourgeoise).
Détail d'une porte en "bois" |
Pour les touristes arrivant à la gare de Diekirch, ce rocher "arti-naturel", curieusement isolé du contexte paysager habituel (parc ou promenade) et intégré dans un contexte urbain et industriel (gare, usine, brasserie), annonçait en lui-même l'attrait touristique de la région, à la manière des vignettes et des affiches de publicité des sociétés de chemin de fer de l'époque (ex. affiches des grottes de Han ou de Rochefort).
Il convient aussi de rappeler que vers la même époque, les Diekirchois avaient confectionné un monument mégalithique de toutes pièces, le "Daiwelsälter" (l'autel du diable), pour les mêmes raisons pittoresques.
Vue saisissante de l'intérieur |
Le rocher-belvédère apporte une note agréable et amusante au quartier de la gare de Diekirch qui forme un ensemble intéressant de bâtiments du 19e et du 20e siècle (ex. gare, brasserie, lycée, maison en style "Art Nouveau", une maison en style éclectique avec une façade en décor peint).