Lorsque le gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg fit appel à Edouard André pour l’aménagement du futur parc de la ville de Luxembourg, en 1871, l’ancienne cité-forteresse était en pleine mutation. En effet, les travaux de démantèlement des remparts, prévus par le traité de Londres (1867), avaient déjà bien progressé. Les différents forts du front de plaine (Fort Charles, Fort Berlaimont, Fort Royal, Fort Marie, Fort Vauban, Fort Lambert, Fort Peter) ne formaient plus que d’immenses amas de pierres, traversés par les nouvelles percées partant du centre de l’ancienne ville selon le principe classique, dit « radio-concentrique ».
Selon les stipulations du traité de Londres «Sa majesté le Roi et Grand-Duc, [...] prendra les mesures nécessaires, afin de convertir la dite place forte en ville ouverte ». Ainsi l’Etat luxembourgeois devait procéder au réaménagement des terrains des anciens ouvrages militaires. Le premier plan d’extension de la ville datant de 1868 n’établit que le réseau des nouvelles percées. Quant aux terrains proprement dits, l’Etat en autorisait la vente à des particuliers par la loi du 21 mai 1868, afin de couvrir une partie des frais de démantèlement des remparts et de construction des nouvelles avenues.
Selon les stipulations du traité de Londres «Sa majesté le Roi et Grand-Duc, [...] prendra les mesures nécessaires, afin de convertir la dite place forte en ville ouverte ». Ainsi l’Etat luxembourgeois devait procéder au réaménagement des terrains des anciens ouvrages militaires. Le premier plan d’extension de la ville datant de 1868 n’établit que le réseau des nouvelles percées. Quant aux terrains proprement dits, l’Etat en autorisait la vente à des particuliers par la loi du 21 mai 1868, afin de couvrir une partie des frais de démantèlement des remparts et de construction des nouvelles avenues.
Partie de la forteresse avant la création du parc public (avant 1867) |
Plan du nouveau parc public créé sur les anciens terrains de la forteresse (après 1878) |